vendredi 8 mai 2009

Nouvelles neuves de Montréal

Y a que les imbéciles qui changent pas d'avis...
J'ai trouvé un nouvel appart. Oui, je sais, je vous l'ai déjà dit le mois dernier mais c'est un autre nouvel appart. Le premier que j'avais sélectionné avant les vacances était mignon et propre (très propre, voire immaculé) mais quand le proprio m'a dit que je ne pourrais pas mettre de déco aux murs parce que ça les abime, que je ne pouvais pas utiliser de barbecue sur le balcon parce qu'il est en bois et qu'il y a des risques d'incendie (je tiens à préciser que toutes les maisons de Montréal sont en bois, et que le barbecue est un sport très populaire ici, au même titre que le hockey et le vol de vélo…), je me suis demandée si j'avais envie de mener la vie de Cameron Frye, vous savez, le pote de Ferris Bueller qui habite dans un musée où il faut rien toucher… Ajoutez à ça quelques commentaires un peu racistes sur les portugais du Plateau Mont-Royal et les chauffeurs de taxis qui sont que des noirs et des arabes, et j'ai pris mes jambes à mon cou. Tant pis pour le chouette appart bien propre.
J'ai encore visité des trucs de toutes sortes, des grands, des petits, des crades, des chers et des pas chers, et aussi une vraie merveille qui m'a filé sous le nez – aaaahhh, il était vraiment top, celui-là… Et puis, j'en ai trouvé un sympa, à un prix raisonnabe, et des proprios qui ont l'air gentils (je vérifierai à l'usage) et habitent à une distance respectable. Il a pas trop parfait, et je crois que ce sera beaucoup mieux pour que je me sente chez moi, et pas chez Big Brother. C'est au rez-de-chaussée d'une bâtisse datant de 1895, ce sera donc moins lumineux et plus frais que mon appart actuel (1e étage, plein soleil du matin au soir avec des températures intérieuses frolant le ridicule, été comme hiver) mais il a un petit jardin à l'arrière où je pourrais prendre l'air en été, avoir un barbecue et y garer mon bicycle (hi hi hi, ici, ils disent bicycle en prononçant bécycle, ça me fait marrer). Je déménage le 1e juillet, une rue plus à l'est qu'actuellement, et encore plus près du Parc Lafontaine.

Pendant ce temps dans la Tour de la Bourse...
Il y a pas mal de départs parmi mes bons copains de IATA en ce moment. Je vous rassure, ils n'ont pas été virés. En l'espace de 15 jours, deux de mes copains s'en vont : Norma, la mexicaine de Boston (quand elle dit qu'elle est allée à la fac à Boston, il faut comprendre qu'elle est diplômée du MIT...), va bosser à Washington, D.C. pour la FAA et Santi, l' espagnol de Palma, va à Frankfort chez Lufthansa. Leurs décisions de partir sont plus motivées par des considérations économiques que par un désir profond de quitter Montréal. Je perds donc une running buddy (mais on a décidé qu'un jour, on courrait le Marathon de New York ensemble, rêver, ça ne coûte rien…) et un fervent supporter mais je gagne deux nouvelles excuses pour voyager. Je suis déjà invitée à visiter la capitale américaine et la Manhattan européenne.



Tout le monde s'en fout mais...
Je n'ai toujours pas acheté de téléphone portable (ça serait bien pratique pourtant mais j'ai du mal à me décider entre me faire entuber un peu, beaucoup ou à la folie...), j'ai de plus en plus de cheveux blancs (je trouve ça plutôt nul, comme concept), j'adore les Graham Crackers (mais ceux que je trouve à Montréal sont moins bons que ceux de Californie), je me suis lassée de regarder Heroes et 24, j'ai pas acheté de carte de métro ce mois-ci et je vais bosser à vélo tous les jours.

dimanche 26 avril 2009

Photos de voyage


The Streets of San Francisco



Après des heures de marche dans SF, une petite glace de Ghirardelli pour recharger pour les batteries.


Le Golden Gate sans une once de brume. waouh !


Aux Etats-Unis, pour Pâques, pas de cloches, pas de poules mais des lapins... ou des poulettes déguisées en lapinous. Happy Easter !


Au début, je me suis demandée pourquoi cette course s'appelait Easter Roller Coaster. Easter, OK, c'était le dimanche de Pâques mais Roller Coaster, je n'ai compris qu'après avoir couru 5 petits km en montée et en descente... et je me suis dit que j'aurais peut-être dû me coucher un peu plus tôt la veille au lieu de déconner avec les oreilles de lapin ;)


Après avoir voulu vomir et/ou mourir, j'ai quand même fini 44ème sur 150 et 6ème femme. Hehehe !


Petite étoile

Haight Ashbury


Alcatraz !


La portion de côte entre San Francisco et Los Angeles s'appelle la Central Coast. Big Sur est haut lieu du surf et le 17-Mile Drive offre un mélange extraordinaire de flore et de faune...


... même si cet écureuil n'est pas extraordinaire, il est trop mignon.

L.A. Confidential

Le Los Angeles County est un enfer automobile, quelle que soit l'heure du jour ou de la nuit, il y a des embouteillages. Heureusement qu'on peut trouver le calme et la paix à Santa Monica.



J'ai trouvé ma place au Getty Center...


... et ma plage à Huntington Beach, alias Surf City.



Entre Downtown L.A. et Hollywood Sign, mon endroit préféré: Griffith Observatory



Tout y est consacré aux étoiles, celles du ciel et celles du cinéma, comme James Dean qui y a tourné Rebel Without A Cause en 1955.

El Camino de San Diego

Dans le port de San Diego, y en a pour tes les goûts. A commencer par le Star of India, un des plus anciens trois-mâts dans son état d'origine encore en activité. Il a été construit en 1863.


L'USS Midway, un porte-avion de l'US Navy qui a navigué de 1945 à 1992 avant de devenir un musée flottant.


A gauche de l'essuie-glace, on voit naviguer Stars & Stripes, le bateau avec lequel Dennis Conner a remporté l'America Cup en 1987 et 1988.


Mon pub préféré, Dick's Last Resort. Divertissement garanti, faut juste pas être susceptible parce que les blagues sur les chapeaux en papier sont pas toujours aussi gentilles que celle-là.



Spéciale dédicace à mes amis geeks, le Centre de Congrès de San Diego qui abrite le Comic-Con depuis 1970.


Balboa Park, un parc à la fois naturel, culturel et urbain, est un havre de pays d'inspiration mexicano-espagnole.





La Jolla

La Jolla Cove



Fin des vacances, en route pour LAX :/

samedi 11 avril 2009

Je suis ENFIN en vacances !

Je dis « enfin » parce qu’après réflexion (oui, il m’arrive de réfléchir…), je me suis aperçue qu’en 1 an, j’avais seulement pris 2 semaines et demi de vacances. Ca fait pas beaucoup, et on peut pas dire que cette dernière année a été de tout repos. L’hiver a été long et le début du printemps est globalement moche. La ville semble grise et moche après avoir passé plusieurs mois sous la neige, la végétation n’a pas encore retrouvé sa vigueur. Il y a encore par endroits des plaques de neige dégueulasse. Et quand la neige a fondu dans les parcs, la terre détrempée dégage une sale odeur. Je suis généralement assez sensible à la météo, j’aime pas quand il pleut. On a tous nos petits défauts, hein. Et avec la fatigue, au bout d’un moment, ça a tendance à affecter mon moral. Du coup, je deviens groumf au lieu de voir la vie en rose. Ajoutez à ça que je ne peux pas aller courir et me défouler dehors autant que j'en ai envie à cause du temps froid et surtout pluvieux. < ALORS LÀ, VRAIMENT PAS COOL >
Anyway, maintenant, je suis vacances, ce qui veut dire que 1) je vais me détendre et arrêter d’avoir envie de faire du mal aux gens (n’oublions pas que je suis misanthrope et qu’à tout moment, je peux me transformer en impitoyable Terminator qui trouve que tout le monde ressemble à Sarah Connor) 2) je pars en voyage en Californie 3) je vais vous raconter mes nouvelles aventures et vous montrer des photos qui vous feront pâlir de jalousie. En plus d’être misanthrope, je prends plaisir à rendre les autres jaloux, même si c’est pour des trucs aussi anodin que partir en vacances, j’ai tout d’un coup l’impression d’avoir une situation super enviable et d'autant plus appréciable.
Après ces dix jours de vacances, mes batteries seront rechargées d’énergie positive et je pourrai me consacrer à l’entrainement pour le semi-marathon de septembre - j’ai renoncé à celui de Boston fin mai, je vous expliquerai plus tard pourquoi… ah aaahhh, un peu de suspense ! Je vais aussi me mettre à la recherche d'un opérateur de téléphonie mobile. Après plus d'un an de sobriété, j'ai décidé de reprendre un portable. Ca sera plus facile pour faire du radio guidage et insulter certains de mes copains qui ont une fâcheuse tendance à être en retard.
Et cet été, je vais déménager. Après avoir longuement hésité, changé d’avis tous les jours (sans déconner, c'est vrai, j'ai fait la girouette pendant plusieurs semaines), j’ai finalement décidé de changer d’appart. Non pas que celui dans lequel j’habite ne me plait pas mais j’en ai un peu marre que ma proprio (qui est l’équivalent auditif de la princesse aux petits pois) m’appelle tous les mois pour me donner ses recommandations sur comment vivre ma vie en faisant moins de bruit. Sachant que j’ai dû inviter des amis chez moi à peu près 3 fois dans l’année, que je n’écoute pas de musique à fond et que je marche pied nus 98% du temps, je considère mon comportement irréprochable. Donc je change de crémerie. Ou presque. J’ai trouvé un nouvel appart... dans la même rue, un peu plus au nord, avec une petite chambre d’ami, un balcon et toujours le proprio en dessous (ça, ça semble une condition sine qua none pour avoir un appart en bon état sans que ça coûte un bras, une jambe et un rein). J’ai discuté avec lui, et je lui ai dit que je n’organisais pas de rave parties mais que je n’avais pas non plus l’intention de vivre une vie monacale pour lui faire plaisir. Cette précision ayant été faite, j'espère qu'il sera pas chiant sinon je saurais lui rappeler notre petite conversation. Le loyer n’est pas trop cher et répond parfaitement aux critères de mon plan machiavélique d’économies en vue d’un achat d’appart. Je suis un peu le Chirac de l’immobilier avec mon appart-de-dans-deux-ans, ou plus tôt si c’est possible. Euh, quelqu’un peut-il éteindre la crise et brancher la reprise, svp ?
C’est à la fois un avantage et un inconvénient. On a tellement tout à portée de main (ou de pieds) sur le Plateau Mont-Royal et en particulier là où j’habite que j’ai beaucoup de mal à envisager d’aller vivre ailleurs, même quelques rues plus loin. Ca me donne limite l’impression de devoir aller habiter en banlieue parisienne. D’un autre côté, maintenant que la météo devrait devenir plus clémente et que je vais pouvoir reprendre mon bicycle (comme disent les québécois), je vais pouvoir recommencer mon exploration plus étendue de la ville. Peut-être serais-je moins aimantée à mon quartier ?
A suivre. Déménagement le 1e juillet !

Message écrit le 9 avril (happy birthday, Mum !)
Chicago, aéroport O'Hare