samedi 5 juin 2010
Les anniversaires de juin
Un court message pour souhaiter un joyeux anniversaire à Flo (le 2), Madame Isa (le 3), Gigi (le 4), Steph (le 5), Paquita (le 9), Vio (le 11), Élise (le 19), Michèle (le 21) et l'Ami Invisible (le 24)!
mardi 1 juin 2010
Ottawa Race Weekend
Le weekend dernier, j'étais à Ottawa pour courir mon deuxième semi-marathon, et pour ma 4e visite dans la capitale canadienne, j'ai eu la chance de la voir sous un magnifique soleil, en tout cas le samedi.
National Capital Marathon aussi connu sous le nom de Ottawa Race Weekend est un des plus gros marathons au Canada. Deux jours de courses, 5 épreuves différentes (marathon des petits, 5km, 10km, 21.1km et 42,2km), 39.000 participants (dont 9.900 pour le seul semi-marathon), et environ $25 millions de retombées économiques.
Une fois n'est pas coutume, je n'étais pas la seule à courir. C'était une équipe mixte et internationale composée de Vanessa (UK), Manuela et Andrea (Italie), et moi, Léopoldine et Nathalie (France). Certains sont des coureurs chevronnés avec des semi-marathons et marathons au compteur, et d'autres étaient plutôt là en touristes.
La météo du dimanche était idéale pour les coureurs: frais, nuageux, et même un peu pluvieux, un temps à battre son record perso comme l'a souligné plusieurs fois le speaker. D'un état d'esprit "il faut chaud, on va en ch..., l'essentiel est de finir", on est passé à "il faut que je donne mon max et j'arriverais peut-être à battre mon record".
Le départ est donné devant la mairie, passe devant le parlement canadien (mais j'avoue n'avoir même pas prêté attention tellement j'étais concentrée sur autre chose, à savoir me faufiler parmi les autres coureurs et éviter les collisions), avant de traverser le canal Rideaux pour aller sur la commune de Gatineau et longer le Musée des civilisations.
Je suis partie vite sans l'espèce de panique que je ressens habituellement au début des courses ni même la phase de sensation d'asphyxie le temps que je trouve le bon rythme, et j'ai couvert les 5 premiers kilomètres en 24'. Après ça, je me suis calée aux alentours de 11,5km/h. Il y avait beaucoup de spectateurs qui nous encourageaient avec des pancartes assez hilarantes du genre: "Run like you stole something" (Cours comme si tu avais volé quelque chose), "Toenails are for sissies" (Les ongles des pieds, c'est pour les mauviettes -- les coureurs ayant très souvent les ongles très abîmés et/ou tous bleus...), "Three months ago, it looked like a good idea" (Y a 3 mois, ça semblait être une bonne idée) ou encore "I can do it! I can do it! I can do it! (Je peux le faire! Je peux le faire! Je peux le faire!).
Quand j'y pense, les choses ont évolué très vite: il y a trois ans, je n'avais jamais couru plus de 6.5km; l'an passé, courir un semi-marathon était mon objectif ultime; cette année, le semi-marathon est juste une partie de mon entraînement pour un truc encore plus fort.
Je profite donc de ces courses d' "entraînement" pour expérimenter. Cette fois-ci, le TP portait sur l'alimentation et sa contribution aux performances. C'est déjà pas facile de boire en courant, maintenant il faut aussi manger. Enfin manger, c'est un bien grand mot! On a le choix entre les délicieux jelly beans (sorte de Dragibus énergétiques aux goûts fruités chimiques) ou les succulentes doses de gel (vanille, chocolat, café ou fruits, un peu comme des parfums de glace mais moins bons...). J'avais déjà testé les jelly beans lors du semi de Montréal (le goût est très sucré, ça colle aux dents, il faut absolument avoir de l'eau sinon c'est la cata!), là j'ai goûté le gel au chocolat. C'est pas terrible mais ça passe mieux que les beans et surtout ça donne un sacré coup de fouet! Entre le 12e et le 17e km, je me sentais vraiment bien, je courais plus vite que d'habitude sans être essoufflée, je pensais pouvoir battre mon record. Mais tout d'un coup au 18e km, j'ai ressenti une douleur vive au genou gauche, comme un pincement à chaque pas. Panique à bord! Le temps que je fasse quelques mouvements et que ça aille mieux, j'avais bien grignoté mon avance, et il ne restait plus beaucoup de distance à couvrir, même pas 1 km.
J'ai finalement terminé en 1h50'20" (contre 1h49'53" l'an dernier), 2081e du classement, 516e sur 5329 Femmes, 90e sur 863 Femmes 35-39 ans . Dans notre groupe, tout le monde a fini la course, même les touristes ;) J'ai fait le 2e meilleur temps, 10 minutes derrière Andrea qui, lui, a battu son record de 2 minutes! J'étais contente d'avoir fait ce temps alors que tout la semaine qui a précédé la course, je visais plutôt 2h ou 2h10 à cause des prévisions météo qui annonçaient entre 25 et 30°. Mais j'étais aussi déçue d'avoir laissé échapper cette opportunité de record. Je suis encore qu'un baby runner, j'ai beaucoup à apprendre pour mieux gérer mes courses.
National Capital Marathon aussi connu sous le nom de Ottawa Race Weekend est un des plus gros marathons au Canada. Deux jours de courses, 5 épreuves différentes (marathon des petits, 5km, 10km, 21.1km et 42,2km), 39.000 participants (dont 9.900 pour le seul semi-marathon), et environ $25 millions de retombées économiques.
Une fois n'est pas coutume, je n'étais pas la seule à courir. C'était une équipe mixte et internationale composée de Vanessa (UK), Manuela et Andrea (Italie), et moi, Léopoldine et Nathalie (France). Certains sont des coureurs chevronnés avec des semi-marathons et marathons au compteur, et d'autres étaient plutôt là en touristes.
La météo du dimanche était idéale pour les coureurs: frais, nuageux, et même un peu pluvieux, un temps à battre son record perso comme l'a souligné plusieurs fois le speaker. D'un état d'esprit "il faut chaud, on va en ch..., l'essentiel est de finir", on est passé à "il faut que je donne mon max et j'arriverais peut-être à battre mon record".
Le départ est donné devant la mairie, passe devant le parlement canadien (mais j'avoue n'avoir même pas prêté attention tellement j'étais concentrée sur autre chose, à savoir me faufiler parmi les autres coureurs et éviter les collisions), avant de traverser le canal Rideaux pour aller sur la commune de Gatineau et longer le Musée des civilisations.
Je suis partie vite sans l'espèce de panique que je ressens habituellement au début des courses ni même la phase de sensation d'asphyxie le temps que je trouve le bon rythme, et j'ai couvert les 5 premiers kilomètres en 24'. Après ça, je me suis calée aux alentours de 11,5km/h. Il y avait beaucoup de spectateurs qui nous encourageaient avec des pancartes assez hilarantes du genre: "Run like you stole something" (Cours comme si tu avais volé quelque chose), "Toenails are for sissies" (Les ongles des pieds, c'est pour les mauviettes -- les coureurs ayant très souvent les ongles très abîmés et/ou tous bleus...), "Three months ago, it looked like a good idea" (Y a 3 mois, ça semblait être une bonne idée) ou encore "I can do it! I can do it! I can do it! (Je peux le faire! Je peux le faire! Je peux le faire!).
Quand j'y pense, les choses ont évolué très vite: il y a trois ans, je n'avais jamais couru plus de 6.5km; l'an passé, courir un semi-marathon était mon objectif ultime; cette année, le semi-marathon est juste une partie de mon entraînement pour un truc encore plus fort.
Je profite donc de ces courses d' "entraînement" pour expérimenter. Cette fois-ci, le TP portait sur l'alimentation et sa contribution aux performances. C'est déjà pas facile de boire en courant, maintenant il faut aussi manger. Enfin manger, c'est un bien grand mot! On a le choix entre les délicieux jelly beans (sorte de Dragibus énergétiques aux goûts fruités chimiques) ou les succulentes doses de gel (vanille, chocolat, café ou fruits, un peu comme des parfums de glace mais moins bons...). J'avais déjà testé les jelly beans lors du semi de Montréal (le goût est très sucré, ça colle aux dents, il faut absolument avoir de l'eau sinon c'est la cata!), là j'ai goûté le gel au chocolat. C'est pas terrible mais ça passe mieux que les beans et surtout ça donne un sacré coup de fouet! Entre le 12e et le 17e km, je me sentais vraiment bien, je courais plus vite que d'habitude sans être essoufflée, je pensais pouvoir battre mon record. Mais tout d'un coup au 18e km, j'ai ressenti une douleur vive au genou gauche, comme un pincement à chaque pas. Panique à bord! Le temps que je fasse quelques mouvements et que ça aille mieux, j'avais bien grignoté mon avance, et il ne restait plus beaucoup de distance à couvrir, même pas 1 km.
J'ai finalement terminé en 1h50'20" (contre 1h49'53" l'an dernier), 2081e du classement, 516e sur 5329 Femmes, 90e sur 863 Femmes 35-39 ans . Dans notre groupe, tout le monde a fini la course, même les touristes ;) J'ai fait le 2e meilleur temps, 10 minutes derrière Andrea qui, lui, a battu son record de 2 minutes! J'étais contente d'avoir fait ce temps alors que tout la semaine qui a précédé la course, je visais plutôt 2h ou 2h10 à cause des prévisions météo qui annonçaient entre 25 et 30°. Mais j'étais aussi déçue d'avoir laissé échapper cette opportunité de record. Je suis encore qu'un baby runner, j'ai beaucoup à apprendre pour mieux gérer mes courses.
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