mercredi 28 avril 2010

Le CH passe le 1e tour des Séries

Ce soir, les joueurs du Canadien - 8e de la Conférence Est - ont arraché la victoire au premier tour des séries éliminatoires de la Coupe Stanley contre les Capitals de Washington - 1e - en remportant le 7e et dernier match sur le score de 2 à 1.


Juste avant le match, alors que j'allais retrouver des copains pour regarder le match à la TV, je marchais dans les rues étrangement calmes de mon quartier, avec mon chandail du CH noué sur les épaules: quasiment aucune circulation, et les quelques piétons que j'ai croisés sortaient des dépanneurs, un carton de bières sous le bras, et rentraient précipitamment chez eux pour ne pas manquer les hymnes.

Après des dizaines de rencontres sans intérêt pendant la saison régulière, les matchs des playoffs ont enfin un peu d'enjeu, en particulier quand on arrive au septième: 60 minutes de temps effectif et de tension extrême avant l'heureux dénouement. La dernière minute du match a paru très longue. Tout le monde avait encore en tête la défaite de samedi dernier où les Capitals, menés 4-1, étaient remontés au score dans les 90 dernières secondes de la troisième période et avaient fini par s’imposer avec un “but en or” dans la première prolongation. Mais ils avaient apparemment retenu la leçon.
Le Tricolore a donc gagné le droit à un deuxième tour face aux Penguins de Pittsburgh - 4e de la Conférence Est en 2010 et vainqueur de la Coupe Stanley en 2009.

Sur le chemin du retour, la vie avait repris dans le quartier. Les supporters peinturlurés en bleu-blanc-rouge s'interpelaient sur les trottoirs; les voitures, les taxis, et même les camionnettes des Services d'Incendie de la ville de Montréal jouaient du klaxon. Tout ça dans un esprit très bon enfant. Mais c'est aussi la pleine lune, faudrait pas que certains se sentent alors pris d'une envie irrépressible de brûler des voitures et de défoncer des vitrines sur la rue Ste Catherine comme il y a deux ans. Ça serait pas très Sport Billy, ça!


Normalement, tant qu'on a pas rangé les bâtons (=crosse) de hockey (=tant que la finale de la Coupe Stanley n'a pas été jouée), on est pas censé sortir les bâtons (=clubs) de golf. Pourtant, le weekend prochain, s'il fait assez chaud, j'irais bien tapé quelques balles...

mardi 27 avril 2010

Un printemps sous la neige*

Aujourd'hui, 38e jour du printemps, il a neigé toute la journée.


J'ai beau chercher, je ne trouve rien de drôle à dire sur ce sujet...



* The Bay Boy de Daniel Petrie (1984) avec le plus canadien des agents spéciaux US, Kiefer Sutherland.

dimanche 25 avril 2010

Up in the air

La semaine dernière, alors qu'un nuage de cendres volcaniques paralysait le ciel européen clouant au sol des milliers de vols, je roulais tranquillement vers l'Ontario. J'allais voir le Musée de l'Aviation du Canada. Même si il est sans commune mesure avec le Smithsonian Air and Space Museum de Washington, il présente un bon échantillon d'avions de conception canadienne comme le Beaver, le robuste et très populaire avion de brousse.


Les avions exposés sont en très bon état et souvent mis en situation.


J'ai aussi pu visiter l'entrepôt où sont conservés les avions qui n'ont pas de place dans le pavillon principal comme ce Lockheed L-12A Electa Junior. C'est dans le même type d'appareil qu'Amelia Earhart - pionnière de l'aviation et une des plus grandes héroïnes du 20ème siècle - a disparu en Juillet 1937 au milieu de l'Océan Pacific alors qu'elle tentait un vol autour du monde.


Je veux pas me vanter mais elle est carrément top, cette photo, non?!?

Il y a aussi ceux qui ne sont pas encore prêts à être exposés ou qui ne le seront jamais en raison de leur taille ou de leur état comme ce Junker J1, un avion allemand de la première Guerre Mondiale.


Contrairement à ce que je pensais, Canadair n'a pas produit que des avions spécialisés dans la lutte contre les incendies de forêt mais aussi des jets militaires aux drôles de formes.


Pendant ce temps, la crise faisait rage en Europe. Durant les premiers jours, du jeudi 15 au lundi 19 avril, près de 30% du trafic (environ 1,2 million de passagers) ont été affectés, et le manque à gagner pour les compagnies aériennes a été évalué à $1,5 milliard. D'un autre côté, les besoins en kérosène ont baissé d'1 million de barils par jour. (Source: notre Chief Economist)
Des gens (notamment parmi les compagnies aériennes) se sont élevés contre le principe de précaution qui a conduit la plupart des gouvernements européens de l'ouest a fermé leur espace aérien, et ce jusqu'à être vraiment sûrs qu'il n'y avait plus de risque. Peut-être ont-ils été trop prudents mais quand on sait les dégâts que peuvent causer ces cendres, je suis en faveur de la plus grand prudence! En début d'année, un de mes collègues nous a fait une présentation sur ce sujet: les cendres volcaniques sont comme du sable propulsé à très grande vitesse sur les avions. Elles poncent littéralement les pales des moteurs et les bords d'attaque des ailes, et rendent les pare-brises opaques! Il nous a aussi montré un film où on expliquait ce qui est arrivé dans les années 80 à un Boeing 747 dont les 4 moteurs ont cessé de fonctionner après avoir traversé un nuage de cendres volcaniques. Heureusement, les pilotes ont réussi à sortir du nuage puis à faire repartir les moteurs. Tout est bien qui finit bien mais la procédure de redémarrage des moteurs en vol est non seulement complexe, dangereuse et sans garantie de succès.
Donc je ne vais pas pleurer sur le sort des milliers de gens qui n'ont pas pu rentrer de vacances quand ils l'avaient prévu. Ils ont peut-être manqué quelques jours de boulot, peut-être dépensé quelques centaines d'euros qu'ils n'avaient pas mais peut-être que ça leur a aussi sauvé la vie.

jeudi 8 avril 2010

Leïla la la

Notre Carnet Rose reprend du service avec l'arrivée de Loïc, le petit frère de Mathéo, chez Claire et Vincent - le 21 mars, à 12h27 précises ;) - et de Leïla (3,360kg pour 53 cm) chez Anouk et Pierre le 8 avril.


Félicitations!

mercredi 7 avril 2010

Weekend dans le Maine

Quelques photos de mon weekend pascal dans le Maine. Départ de Montréal à la tombée du jour.


Dodo au Portland Harbor Hotel, à Portland donc.


Un petit hommage à John Ford, originaire de la région


avant de mettre le cap au nord vers Popham Beach State Park.




Tomas l'Aventurier (et mannequin vedette de Gap Kids à ses heures) aurait bien mis les pieds dans l'eau mais des cons d'adultes l'en ont empêché.


Le Portland Head Light à Cape Elizabeth, au sud de Portland.


Grand soleil, magnifique ciel bleu...


... mais avec le facteur éolien, le fond de l'air était frais. En revanche, pour les fans de cerfs-volants, c'était carrément top. Ici, sur la plage de Fishermans Cove à Wells.


"Fais ce que je dis, pas ce que je fais!"


À Kennebunkport, on cherchait la propriété de la famille Bush mais on a trouvé Cape Porpoise et ce restau (Pier 77) qui avait l'air bien sympa.


De retour à Portland, petite balade le long du port


pour aller voir un vieux trois-mâts amarré en face de l'Eastern Promenade Trail.


Une journée au grand air, ça creuse. Si on achetait des lobster rolls et une petite clam chowder à Gilbert's Chowder House?


Même si l'hiver n'a pas été si terrible, 3 jours de soleil consécutifs et prendre le petit dej en tshirt à la terrasse d'un restau, c'est vraiment très très agréable.


Une dernière balade sur le port pour voir les bateaux.


Saviez-vous qu'ici, on emballe les voiliers pour les protéger de la rudesse de l'hiver en Nouvelle-Angleterre.


Toutes ces briques, je trouve ça très joli. Je sais pas pourquoi...




Sur la route du retour, encore des paysages magnifiques. Une station de ski qui se jette littéralement dans un lac...

... Bretton Woods (comme les accords qui ont permis de créer la Banque Mondiale et le FMI) et l'imposant Mont Washington Hotel and Resort, au pied du mont du même nom.



Ça donne envie d'y retourner pour partager nos découvertes avec ceux qui n'ont pas pu venir cette fois-ci.

jeudi 1 avril 2010

Terrible Two

Plus on vieillit, et plus le temps passe vite. Quand on est petit, y a des moments où on trouve le temps long, on s'emmerde parce qu'on aime pas ce qu'on fait à l'école ou parce qu'on ne sait pas quoi faire de notre temps quand on est pas en classe. Un an, ou même un mois, représente une bonne proportion de notre vie quand on a 5 ou 6 ans. Avec l'âge viennent les copains, les passions, et aussi les obligations. Les journées se remplissent, et le temps file inexorablement, comme du sable entre les doigts. Ceci pour dire qu'aujourd'hui, j'ai l'impression que ces deux dernières années sont passées comme un éclair.

Eh oui, je vous raconte ma vie depuis 2 ans tout rond. P... deux ans! À l'issue de la première année, je me suis demandé si ça valait la peine de continuer, sachant qu'au bout d'un moment les opportunités de premières fois s'amenuisent mais j'ai continué. Même si je ne parle plus autant des découvertes de mon quotidien québécois, j'essaie de développer les voyages (ce qui me vaut la réputation d'être toujours par monts et par vaux), et d'une modeste façon de traiter quelques sujets de société. C'est aussi un bon exercice qui m'oblige à toujours chercher ce qu'il a de positif dans ce que je vis, et si l'envie me prend d'être négative, j'essaie au moins d'y trouver quelque chose de drôle. Le cynisme, plutôt que le sinistre.

Je trouve ça assez rigolo de chercher des nouveaux sujets, de faire quelques recherches ou de prendre des photos pour illustrer les messages, même si c'est à sens quasiment unique: pour 100 messages, seulement 56 commentaires ont été postés en retour, et certains sont aussi de moi. Quand je vous dis que c'est moi qui fait tout! J'ai l'impression d'être Sarkozy!!! Ça va pas marcher sur la durée, hein… Donc je le répète une fois de plus, pour ceux qui ont la "comprenette" un peu bouchée: si vous aimez ce que vous lisez et que vous voulez que ça continue (ou si vous n'aimez pas, d'ailleurs, mais que vous voulez bien que ça continue au nom de la liberté d'écrire tout et n'importe sur internet), descendez dans la rue électronique et manifestez-vous! Pour conclure ce petit monologue à la Caliméro, sachez que je passe pas mal de temps à écrire ses articles, et ma petite récompense, mon su-sucre à moi, c'est un petit commentaire de votre part.


Et maintenant, quelques messages personnels: Joyeux Anniversaire à Guillaume et Matéo (le 1e), Adeline et Pénélope (le 4), Françoise (le 9) et Jérémy (le 15), et une bonne fête - au sens français du terme, et sans déménagement de son mobilier ;) - à Sandrine (le 2).
Big bisous!

J'omets sans doute pas mal de gens dans ces petits messages, j'espère qu'ils ne m'en voudront pas trop de les oublier. Pour ma défense, j'ai une bonne excuse. Celle-là, elle est peut-être un peu trop facile... ;)