lundi 26 janvier 2009

Où sont passés les tuyaux ?

Travailler pour IATA me donne l'opportunité de rencontrer des gens du monde d'entier, d'anciens pilotes, d'anciens dirigeants de compagnies aériennes, des ingénieurs et … Kevin !
Kevin est un ancien de l'aéroport de Montréal, il n'a plus de cheveux mais il a plein de copains qui adorent leurs métiers, et en parlent avec entousiasme. C'est grâce à lui que nous visitons régulièrement les installations d'intervenants majeurs de l'industrie de l'aéronautique et du transport aérien basés à Montréal comme Nav Canada ou Bombardier.



Le weekend dernier, ils nous a amenés visiter le Service d'Incendie de l'Aéroport International de Montréal, YUL pour les intimes. A ce propos, si vous voulez en savoir plus sur sur l'histoire des codes des aéroports, vous pouvez lire, ci-dessous, la reproduction non-autorisée d'un article très instructif sur le sujet.
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos pompiers. Ceux de l'aéroport habitent entre une usine Bombardier et le centre de de-icing. Nous avons rencontré le capitaine Louis D. et Yannick, un des jeunes pompiers de la base qui nous ont servi de guides pendant une matinée.
Nous avons commencé par une mini-conférence en franglais sur l'histoire de la base, les missions des pompiers d'aéroport et quelques chiffres importants.

Le saviez-vous ?
La brigade existe depuis 1941. 4 équipes se relaient jour et nuit pour assurer la sécurité des avions et des passagers. Chacune est composée d'un capitaine, d'un lieutenant et de 6 ou 7 pompiers. Une équipe travaille généralement 4 jours puis a une semaine de repos. Il y a pour l'instant une fille dans 3 des 4 équipes, le recrutement d'une quatrième est prévu en 2010. Elles partagent le même dortoir avec les gars. Cosy, non ?



L'équipe de jour est chargée de l'entretien du garage et des véhicules tandis que l'équipe de nuit gère l'intérieur des installations (cuisine, living room, dortoir, salle de bain et bureaux).



Les anciens véhicules des pompiers de l'aéroport étaient jaunes mais, depuis peu, pour éviter toute confusion avec les véhicules d'autres services de l'aéroport, ils en ont des rouges !



Il suffit d'un pompier (alors qu'il en fallait six avant) pour opérer un OSHKOSH, l'énorme camion qui contient plus de 11500 litres d'eau et 1500 litres de mousse et dont les lances peuvent arroser à plus de 60m.



Contrairement aux camions des pompiers - disons - classiques, le Oshkosh peut rouler ET arroser en même temps. Il y a des sprinklers installés sous le chassis qui arrosent le sol et évitent que le camion prenne feu en roulant sur du carburant en flammes.

Pour devenir pompier, il faut notamment réussir un test physique qui consiste entre autres, à courir à fond entre deux points pendant 11 minutes, à soulever 12 fois une barre de 156 livres (à titre de comparaison, j'en pèse environ 110…), à réussir des exercices avec une hache, et à monter et descendre une série d'escaliers à plusieurs reprises avec leur équipement complet. Cet équipement (veste, pantalon, bottes, casque, gants et système de respiration) pèse environ 25 kg. Il est utilisé indifféremment toute l'année : l'été, les pompiers ont trop chaud, et l'hiver, ils se pèlent ! Dur métier...
Les pompiers en service doivent revêtir leur tenue de combat en moins de 27 secondes, ils répondent généralement à un appel en moins de 3 minutes, et ce environ 2000 fois par an.



Oui, oui, c'est bien moi en tenue réglementaire !



Le poste de commandement est un camping-car équipé d'un bureau pour chacun des intervenants d'une scène d'incendie (les pompiers, la police, Santé Canada, etc), de radios portatives, d'une mini-salle de réunion, et d'un système de caméras qui permettent de filmer les opérations. Cette année, il sera aussi équipé d'ordinateurs, d'un fax, et relié à un réseau informatique pour ne pas être coupé du monde extérieur une fois parti en mission.



Notre prochaine visite devrait nous amener à la station de dégivrage.




THE INTERESTING HISTORY OF IATA CODES...WHO KNEW?
e-Articlesonline.com, 13 January 2009

Look at your luggage tag or air waybill and you'll see airport codes instead of origin and destination city names spelled out. IATA (International Air Transport Association) assigns a three-letter identifier code to every commercial airport in the world. (By the way, pronounce it "Eye-ah-ta,") It's no mystery how IATA came up with BOS for Boston or STL for St. Louis. But why the heck did it assign MCI to Kansas City, IAD to Washington Dulles or EWR to Newark?
Turns out there was method to the madness. When they started assigning IATA codes, certain prefixes were set aside. The Navy grabbed the "N" prefixes. Navy pilots train at NPA (Navy Pensacola), for instance. Take away the "N" from Newark and EWR makes sense. Nacogdoches, TX? OCH.
With few exceptions, prefixes beginning with "W" or "K" are generally not used for USA airports lest they be confused with radio station call letters. So before Washington Dulles opened they were leaning toward DIA (Dulles International Airport) but then realized that it might be too easily confused with nearby Reagan (DCA—District of Columbia Airport), especially when harried freight clerks were scribbling chalk letters on baggage carts. Stick the D at the end and International Airport Dulles doesn't seem so crazy.
Long before the Wright Brothers, the National Weather Service dotted stations around the country with two letter city codes. Later, IATA adopted some of those by simply adding an X. That's why we might ship from Portland, OR (PDX) to Los Angeles (LAX).
JFK Airport is a rarity in that it changed IATA code from IDL when it changed its name from Idlewild. Usually once a code is assigned, it stays assigned. So if you hop on board a flight to Indianola, MS and have a really old pilot, you might want to make sure he doesn't head for New York seeing how Indianola took over Idlewild's discarded IDL.
An IATA code that starts with Y probably means your freight is probably headed for Canada. Literally hundreds of Canadian airport codes begin with Y.
Who wants to be FAT? Fresno Air Terminal doesn't mind. How do they get CMH out of Columbus? From Columbus Municipal Hangar. Puzzled on CVG being Cincinnati? Cincinnati's airport actually sits across the Ohio River in Covington, KY.
File MCI for Kansas City under "too late now." Because of the initial letter K restrictions, the original Kansas City airport was MKC (Missouri Kansas City). When they started planning a big new airport someone decided that Mid-Continent International sounded pretty darned fancy and got the MCI designation. Before the airport opened, local politicians decided to change the name to Kansas City International so that travelers would recognize their fair city. Meantime, it was too late to change the MCI code.
Okay, I've kept you in suspense long enough. You're wondering about ORD for Chicago O'Hare, aren't you? Midway (MDW), its cross town rival, was bursting at the seams as the world's busiest airport in the early days of commercial jets. Officials decided to build a huge new airport northwest of town where a tiny airstrip that had been renamed for heroic Navy pilot, Lt. Cmdr. Butch O'Hare. As MCI will vouch, once you get an IATA code it's almost impossible to change it.
What was the name of the little strip before they changed it to O'Hare? Orchard Field—ORD.

dimanche 25 janvier 2009

En voiture Simone !

Il n'y a que 24 heures par jour, 7 soirées par semaine, et tellement de choses à faire à Montréal que, parfois, je manque de temps pour faire tout ce qu'on voudrait. Mais je n'ai pas laissé passer l'occasion d'aller au Salon International de l'Auto de Montréal, on sait jamais, je ne serais peut-être plus là pour l'édition 2010 !
J'y suis partie avec à l'idée la cohue qu'on rencontre au Salon de L'Auto à Paris, même quand on est invité lors de la soirée des privilégiés avant l'ouverture officielle au public : la galère pour se garer (même avec un scooter), la queue à l'entrée, la foule compacte devant les stars du salon (les voitures de sport allemandes ou italiennes, les voitures de prestige allemandes ou anglaises, les concept cars) qu'il est souvent difficile d'approcher, les cocktails privés où il faut montrer patte blanche, et l'épuisement et la migraine en sortant !!!
Je n'ai rien trouvé de tout cela. J'ai pû laisser son manteau au vestiaire après avoir fait la queue environ 30 secondes (oui, quand il y a une famille de 4 personnes devant, ça prend du temps…), puis je me suis dirigé tranquillement vers l'entrée du parcours fléché qui permet de voir tous les exposants. Bon, ne vous imaginez pas non plus l'équivalent du salon de Paris, désert, avec un accès illimité aux voitures. Non, non, il ne faut pas croire à la poupée qui pète ;) Le salon est beaucoup plus petit, moins prestigieux, et certaines merveilles sont présentées derrière des cordons infranchissables, sur des podiums inaccessibles ou portières inexorablement fermées. La star des salons en Amérique du Nord, c'est Detroit. Cependant, il y avait largement de quoi rêver devant les voitures qu'on achètera jamais. Check this out !

Les voitures vintage


Corvette 1957


Cadillac Eldorado Biarritz 1957



L'avant de la Chevrolet Bel Air 1955



Les bombes


Porsche 911 GT2 et la GT3 Cup


Aston Marton DB9, le char à James Bond.


La reine des Poney cars : la Mustang Shelby,
ici dans sa version GT500KR !


La découverte


Scion xB 2ème génération, une voiture japonaise
uniquement distribuée sur le marché nord-américain.


Les stars d'Hollywood


La DeLorean DMC-12 de Doc Brown


L'AMC Pacer de Garth Algar

lundi 12 janvier 2009

Depuis le week end dernier, je suis membre d'un nouveau groupe… je vous rassure, ni les Pussycat Dolls, ni les Alcooliques Anonymes !!! J'ai rejoint IATA Hicking Team avec qui je suis allée faire une rando en raquettes à Val-David, à 1h de voiture au nord de Montréal.


Nous étions une quinzaine à profiter d'un soleil radieux, et aussi, il faut le dire, d'une température assez fraîche... -20°.


C'était l'occasion rêvée de tester mon équipement Grand Froid.


Des collants ultra-chauds sous le pantalon de ski (mmm, sexy as hell), des mouffles de combat double-couche, le bonnet de meilleur grimpeur et plusieurs épaisseurs de t-shirts en matière synthétique qui tiennent bien chaud mais rendent les cheveux aussi électriques comme les sous-pulls à col roulé en acrylique de notre enfance. Vous voyez desquels je veux parler, hein ? Ceux qui arrachaient les oreilles quand on essayait de s'en extraire... See what I mean ?


Ne mentez pas, je suis sûre que vous en avez eu un rayé orange, marron et vert pomme, comme tout le monde !!!

Bref, les premières minutes ont été assez critiques. Je n'osais plus sortir mes mains de mes mouffles pour mettre mes lunettes de soleil ou prendre des photos tellement le froid était piquant. Je commençais à douter de l'efficacité de cet attirail sophistiqué et songeais à faire mourir à petit feu l'imbécile qui m'avait embarquée dans cette galère. Bon, c'était pas non plus Annapurna Premier 8000. Au bout d'un moment, à force de me remuer, je me suis réchauffée et j'ai pu profiter de la balade et de la beauté du décor.



Jacob était de la partie, biensûr. Il n'a jamais froid, ni chaud d'ailleurs. Son seul défaut est d'être un peu incontinent après s'être baigné ;)


EXTREME CLOSE UP !!!


C'est tellement beau qu'on dirait presque que je suis une grande photographe...


samedi 10 janvier 2009

Chers lecteurs et néanmoins amis, je vous souhaite une excellente année 2009, j'espère qu'elle sera aussi riche pour vous (et moi) que 2008 l'a été (pour moi).


Après quelques jours de vacances à Toulouse, me voilà de retour à Montréal. J'ai failli rester à Toulouse plus longtemps que prévu, bloquée par la neige qui paralysait les aéroports parisiens mais j'ai été sauvée de peu par une bande d'employés d'Air France qui, même si ils avaient l'air de bien déconner, m'ont efficacement et prestement trouvé des vols KLM pour Montréal via Amsterdam.
Pendant mon absence, la maison n'a pas brûlé – ne vous marrez pas, deux jours avant mon départ, trois bâtiments ont été entièrement détruits devant des pompiers impuissants face à l'ampleur des flammes.
En ce début de nouvelle année, c'est la période des bilans et des nouvelles résolutions. Passons en revue l'année 2008 que j'appellerai très humblement l'année GG ;) La première semaine de janvier, j'ai obtenu mon visa PVT pour le Canada. Et trois mois plus tard, je décollais pour Montréal. Après trois semaines sur place, j'avais trouvé du boulot, et après un mois et demi, un appart. J'ai eu la carrière de consultante la plus fulgurante de l'univers : 6 semaines ! Le 2 juin, j'ai commencé à bosser en tant qu'employée de IATA. Durant l'été, l'Ami Invisible a fêté ses 10 ans et je suis devenue championne du monde de course à pied de 5 km... qui en font en réalité 8 ! En octobre, j'ai redécouvert le concept de vacances, en novembre, la Corée et en décembre, les joies de la pelle à neige.


Puisque je n'ai pas eu l'opportunité de programmer une émission spéciale à la télé pour vous parler de ce qui m'a plu l'année dernière, je le fais sur mon blog !
Les chansons de 2008 qui ont tourné en boucle sur mon iPod
CSS : Left behind
Santogold : Shove it
Scouting for girls : Elvis ain't dead
Divine Brown (l'amie de Hugh Grant...) : Lay it on the line et Meet me at the Roxy
Ariane Moffat : Réverbère et Je veux tout
Mauss (feat. Charlie) : Je recherche
Lenka : The show et Trouble is a friend
Glasvegas : Geraldine - oh yessss !
Coldplay : Viva la vida
Moby : Disco lies
The Coral : Dreaming of you (je sais, ça date de 2002 mais elle est top, cette chanson)
The Last Shadow Puppets : Age of the understatement
Martha Wainwright : Comin' tonight
Madonna : 4 minutes
Kings of Leon : Closer
Cut Copy : Lights & magic
Chairlift : Bruises
Adele : Chasing pavements
Gnarls Barkley : Blind Mary
Metro Station : Shake it
Poney express : Loin de Paris
The Asteroids Galaxy Tour : Around the Bend. Ils sont trop forts, chez Apple, même les musiques de leurs pubs sont des best-sellers !

Mes plus grandes émotions ciné de 2008
Je n'en cite que 3 sinon on va y passer l'année !!!


Juno de Jason Reitman (né à Montréal et fils d'Ivan, le réalisateur de Ghost Busters)
La confirmation du grand talent d'Ellen Page (et je ne dis pas ça parce que plusieurs personnes m'ont dit qu'elle me ressemblait au même âge…) que j'avais découverte dans le surprenant Hard Candy (2005).


Iron Man
La redécouverte du grand talent de Robert Downey Jr. qui est un acteur confirmé depuis Less than zero (1987).


Les femmes de l'ombre
La confirmation de la redécouverte du grand talent de Sophie Marceau après Anthony Zimmer (2005).


Mes nouvelles séries préférées en 2008


Terminator: The Sarah Connor Chronicles
L'action de la série est située entre l'excellent 2ème et le catastrophique 3ème volet de la franchise cinéma mettant en scène la famille Connor aux prises avec les Terminators, ces androides qui cherchent à les anéantir avant qu'ils ne puissent, dans le futur, animer la résistance contre les machines. La Sarah des années 2000 (l'anglaise Lena Headey alias la reine Gorgo dans 300) est moins barrée et moins ringarde que celle des années 90. Quant à John (Thomas Dekker), il est moins rebelle à tendance délinquante qu'Edward Furlong. Mère et fils mènent la lutte contre le métal (le doux nom qu'ils donnent aux robots) avec Derek Reese, l'oncle de John (interprêté par Brian Austin Green, rescapé de Beverly Hills, 90210) et Cameron (Summer Glau), un Terminator à l'apparence d'adolescente dont on ne sait jamais avec certitude si elle va protéger ou tuer John. Même si les scenarii laissent parfois à désirer, la qualité des effets spéciaux en fait un des rares bons produits de 2008.

2008 a été dure pour les fans de séries TV, les 3 mois de grève des scenaristes d'Hollywood ont laissé les networks US quasiment dépourvus de nouveautés potables à mettre à l'antenne. Ils ont une fois de plus puiser dans le catalogue anglais pour dénicher Secret diary of a call girl, une série de 2007 dont l'héroine mène une double vie.


Pour sa famille et ses amis, elle est Anna et bosse pour un cabinet d'avocat ; pour ses clients, elle est Belle, une call girl de luxe, habituée des hotels branchés de Londres. Cette série diffusée par ITV2 est inspiré du bouquin écrit par une véritable call girl londonienne. Anna/Belle (Billie Piper) s'adresse directement à la caméra (façon Ferris Bueller) avec un humour et un accent très british pour les nous expliquer les principes, avantages et inconvénients de sa profession hors du commun. Elle a par ailleurs la chance de partager le petit écran avec un cast masculin de qualité : Ben, son ami d'enfance (Iddo Goldberg) et, dans la deuxième saison, Alex (Callum Blue, alias Mason dans Dead Like Me).

Pour être à la hauteur de 2008, 2009 va devoir se surpasser. Il faudra des nouveautés, du mouvement et des pauses, de la chance et des bonnes surprises, du soleil et de la neige.
Puisque la période se prête aux bonnes résolutions, voici les miennes (en vrac) : continuer à courir et faire le semi-marathon de Montréal (21.1 km) en moins de 1h55 ; avoir mon contrat renouvelé et, si possible, de façon permanente (si vous croyez en un dieu, quel qu'il soit, faites une petite prière pour moi, ça mange pas d'pain...) ; voyager (au Québec, au Canada ou ailleurs, je suis open) ; aller à la piscine pour NAGER (pas juste pour faire trempête quand il fait trop chaud) ; déménager dans un endroit lumineux avec un petit bout de jardin pour pouvoir faire des barbecues l'été prochain ; m'inscrire dans une clinique pour avoir un médecin attitré ; assister aux nombreux festivals de cinéma de la région...