C'était une semaine très active sur le front des anniversaires, alors je fais un petit message collectif pour souhaiter un bon anniversaire (ici, on dit "bonne fête") à plein de gens: Vincent (le 16), Marie-Amélie (le 17), Agnès, Nicole et Matthieu (le 18), JB (le 21) et Elsa (le 24).
Plein de bisous à tous!
dimanche 21 mars 2010
mardi 16 mars 2010
Fou rire
Oh boy, faut que j'vous raconte un truc ! J'ai assez régulièrement d'incontrôlables fous rires, bien souvent pour des choses qui ne sont pas drôles ou ne font rire que moi (d'où de grands moments de solitude et/ou d'incompréhension).
On a beaucoup écrit sur le rire, mais on n'a pas déterminé d'une façon absolue ce qui fait rire. (Coquelin Cadet)
Au lycée, j'ai passé pas mal de temps dans les couloirs où on m'avait envoyée afin que "je me calme". Mais une fois sur deux, une fois repassée la porte de la salle de cours, il suffisait que je croise un regard pour que ça reparte de plus belle.
N'allez pas croire que le fait d'aller ensuite à la fac puis de commencer ma vie professionnelle y a changé quoi que ce soit. Au contraire, en travaillant dans la com et la pub, autant vous dire que j'ai eu pas mal d'occasions de me marrer, même si parfois c'était pour ne pas pleurer… mais c'est une autre histoire!
Et là, vous vous dites, elle a bouffé une poutine aux champignons hallucinogènes, elle délire complètement. Pourquoi est-ce qu'elle nous parle de fous rires alors qu'on voudrait en apprendre plus sur les érablières et les cabanes à sucre ou les conséquences écologiques des sables bitumineux en Alberta? D'une part, parce qu'ici, c'est moi la chef, et c'est moi qui décide des sujets de conversation (donnez aux gens un peu de pouvoir et voilà ce qu'ils en font...). Et d'autre part, parce que je me suis dernièrement rappelée d'un des plus mémorables fous rires de ma vie.
Tout a commencé lundi quand je me suis réveillée complètement enrouée, limite aphone, après avoir été bien enrhumée la semaine dernière. Moi qui ai habituellement une voix fluette (qui me permet de me faire passer aisément pour une enfant quand je fais des blagues téléphoniques - hahaha), je n'arrivais à produire que quelques sons rauques qui tendaient plus vers Barry White que vers les Petits Chanteurs à la Croix de Bois! Je trouvais ça assez rigolo, même si c'était pas aussi facilement exploitable quand dans Ally McBeal (vous savez, les chansons et les chorégraphies… dans les toilettes… mixtes???).
Mais le truc vraiment drôle - enfin, à mon sens… maintenant on va voir si j'écris suffisamment bien pour vous faire rire aussi, attention CHALLENGE! -, c'est que ça m'a rappelé quand je bossais dans l'agence media de Tonton Marcel et que ma copine Cath* m'a téléphoné avec le même genre de voix. Après lui avoir dit que son nouveau timbre de voix me faisait penser à Maria Pacôme! On a commencé à se marrer en pensant à l'actrice d'Au Théâtre Ce Soir ou des Sous-Doués, avec sa dentition si parfaite et son brushing impeccable! C'était pas vraiment drôle mais ça a tout de même dégénéré en fou rire.
Je vous rappelle que j'étais au bureau, et même si mon métier consistait à l'époque à passer le plus clair de mon temps au téléphone, à faire raconter leur vie aux chargées de planning des chaines de TV pour faire passer ni vues ni connues des annulations hors délais (genre "Hahaha! Comment-vont-tes-enfants? C'était-bien-les-vacances-au-ski? Tiens-tu-peux-m'annuler-le-2041-de-lundi-prochain? Et-le-petit-Kevin-ça-lui-fait-quel-âge-maintenant?"), je n'étais pas sensée disserter sur les actrices de théâtre de boulevard des années 80 pendant mes heures de boulot. Globalement, à ce moment, j'avais le cerveau en rideau, bloqué sur l'image de Maria Pacôme et je me foutais pas mal de ce qu'on pensait de mon comportement au travail. Je riais tellement que j'étais toute rouge, en larmes, et j'arrivais à peine à tenir le combiné!
Quand on a eu raccroché après s'être gondolées chacune à une extrémité de la ligne pendant 5 bonnes minutes, j'ai continué à me marrer toute seule (je suis sûre qu'elle en a fait autant). J'étais penchée sur mon bureau, les bras croisés sur ma tête, secouée de spasmes. Les gens autour de moi ont commencé à se poser des questions.
L'ancienne usine Thomson à Boulogne, réaménagée à la fin des années 90s pour accueillir les deux agences media du groupe publicitaire à la tête de lion
Dans un open space aussi grand que 2 ou 3 terrains de tennis, on développe une certaine capacité à faire abstraction de ce qui se passe autour de soi mais la concentration, si intense soit-elle, est parfois perturbée par ce genre de non-événements! Quelqu'un a fini par s'approcher de moi, l'air grave, pour me demander si ça allait et pourquoi je pleurais depuis que j'avais eu ce coup de fil. Est-ce que j'avais reçu une mauvaise nouvelle? Au prix d'énormes efforts, j'ai peu à peu recouvrer mon sérieux. J'ai sûrement répondu un truc du genre "non, non, c'est bon, je vais juste boire l'apéro avec Maria Pacôme ce soir".
Et me voilà, plus de 10 ans plus tard, en train de sourire bêtement en pensant à Maria Pacôme chaque fois que quelqu'un me dit que j'ai une drôle de voix aujourd'hui. By the way, le mot "paupiette" a aussi un effet hilarant sur moi. Comprenne qui pourra ;)
*Oui, je sais, j'ai au moins 27 copines qui s'appellent Catherine mais là n'est pas le problème, la Cath en question se reconnaîtra.
On a beaucoup écrit sur le rire, mais on n'a pas déterminé d'une façon absolue ce qui fait rire. (Coquelin Cadet)
Au lycée, j'ai passé pas mal de temps dans les couloirs où on m'avait envoyée afin que "je me calme". Mais une fois sur deux, une fois repassée la porte de la salle de cours, il suffisait que je croise un regard pour que ça reparte de plus belle.
N'allez pas croire que le fait d'aller ensuite à la fac puis de commencer ma vie professionnelle y a changé quoi que ce soit. Au contraire, en travaillant dans la com et la pub, autant vous dire que j'ai eu pas mal d'occasions de me marrer, même si parfois c'était pour ne pas pleurer… mais c'est une autre histoire!
Et là, vous vous dites, elle a bouffé une poutine aux champignons hallucinogènes, elle délire complètement. Pourquoi est-ce qu'elle nous parle de fous rires alors qu'on voudrait en apprendre plus sur les érablières et les cabanes à sucre ou les conséquences écologiques des sables bitumineux en Alberta? D'une part, parce qu'ici, c'est moi la chef, et c'est moi qui décide des sujets de conversation (donnez aux gens un peu de pouvoir et voilà ce qu'ils en font...). Et d'autre part, parce que je me suis dernièrement rappelée d'un des plus mémorables fous rires de ma vie.
Tout a commencé lundi quand je me suis réveillée complètement enrouée, limite aphone, après avoir été bien enrhumée la semaine dernière. Moi qui ai habituellement une voix fluette (qui me permet de me faire passer aisément pour une enfant quand je fais des blagues téléphoniques - hahaha), je n'arrivais à produire que quelques sons rauques qui tendaient plus vers Barry White que vers les Petits Chanteurs à la Croix de Bois! Je trouvais ça assez rigolo, même si c'était pas aussi facilement exploitable quand dans Ally McBeal (vous savez, les chansons et les chorégraphies… dans les toilettes… mixtes???).
Mais le truc vraiment drôle - enfin, à mon sens… maintenant on va voir si j'écris suffisamment bien pour vous faire rire aussi, attention CHALLENGE! -, c'est que ça m'a rappelé quand je bossais dans l'agence media de Tonton Marcel et que ma copine Cath* m'a téléphoné avec le même genre de voix. Après lui avoir dit que son nouveau timbre de voix me faisait penser à Maria Pacôme! On a commencé à se marrer en pensant à l'actrice d'Au Théâtre Ce Soir ou des Sous-Doués, avec sa dentition si parfaite et son brushing impeccable! C'était pas vraiment drôle mais ça a tout de même dégénéré en fou rire.
Je vous rappelle que j'étais au bureau, et même si mon métier consistait à l'époque à passer le plus clair de mon temps au téléphone, à faire raconter leur vie aux chargées de planning des chaines de TV pour faire passer ni vues ni connues des annulations hors délais (genre "Hahaha! Comment-vont-tes-enfants? C'était-bien-les-vacances-au-ski? Tiens-tu-peux-m'annuler-le-2041-de-lundi-prochain? Et-le-petit-Kevin-ça-lui-fait-quel-âge-maintenant?"), je n'étais pas sensée disserter sur les actrices de théâtre de boulevard des années 80 pendant mes heures de boulot. Globalement, à ce moment, j'avais le cerveau en rideau, bloqué sur l'image de Maria Pacôme et je me foutais pas mal de ce qu'on pensait de mon comportement au travail. Je riais tellement que j'étais toute rouge, en larmes, et j'arrivais à peine à tenir le combiné!
Quand on a eu raccroché après s'être gondolées chacune à une extrémité de la ligne pendant 5 bonnes minutes, j'ai continué à me marrer toute seule (je suis sûre qu'elle en a fait autant). J'étais penchée sur mon bureau, les bras croisés sur ma tête, secouée de spasmes. Les gens autour de moi ont commencé à se poser des questions.
L'ancienne usine Thomson à Boulogne, réaménagée à la fin des années 90s pour accueillir les deux agences media du groupe publicitaire à la tête de lion
Dans un open space aussi grand que 2 ou 3 terrains de tennis, on développe une certaine capacité à faire abstraction de ce qui se passe autour de soi mais la concentration, si intense soit-elle, est parfois perturbée par ce genre de non-événements! Quelqu'un a fini par s'approcher de moi, l'air grave, pour me demander si ça allait et pourquoi je pleurais depuis que j'avais eu ce coup de fil. Est-ce que j'avais reçu une mauvaise nouvelle? Au prix d'énormes efforts, j'ai peu à peu recouvrer mon sérieux. J'ai sûrement répondu un truc du genre "non, non, c'est bon, je vais juste boire l'apéro avec Maria Pacôme ce soir".
Et me voilà, plus de 10 ans plus tard, en train de sourire bêtement en pensant à Maria Pacôme chaque fois que quelqu'un me dit que j'ai une drôle de voix aujourd'hui. By the way, le mot "paupiette" a aussi un effet hilarant sur moi. Comprenne qui pourra ;)
*Oui, je sais, j'ai au moins 27 copines qui s'appellent Catherine mais là n'est pas le problème, la Cath en question se reconnaîtra.
mardi 9 mars 2010
Skiiiiiii
Quelques photos d'un excellent weekend dans les Laurentides. Nous étions dans un grand chalet avec une cheminée et un spa à Saint-Faustin-Lac-Carré (un nom pareil, ça s'invente pas, hein...).
Pendant trois jours, un grand soleil, des températures printanières et une petite station de ski à seulement quelques kilomètres, ça suffit à mon bonheur.
La station s'appelle tout simplement Mont Blanc.
Les pistes du versant nord portent des noms de cépages et d'AOC... Alors 90% des gens portent un casque, c'est plus prudent si on ne veut pas finir comme Natasha Richardson.
C'est léger, assez confortable, et on peut s'en servir comme accessoire de coiffure!
Dommage que mes cheveux ne soient pas assez longs. J'ai décidé de les laisser pousser pour pouvoir faire la même chose l'hiver prochain. Fashion victim...
L'enfer, c'est les autres.
Enfin ici, ça serait plutôt cent ans de solitude!
Même les extra-terrestres qui s'étaient installés là dans les 70s sont rentrés à la maison ;)
Moi, je me suis RÉGALÉE!
Encore merci à Philippe et Boyka pour l'invitation, et à la famille Krisprolls pour le transport et le prêt des skis!
Pendant trois jours, un grand soleil, des températures printanières et une petite station de ski à seulement quelques kilomètres, ça suffit à mon bonheur.
La station s'appelle tout simplement Mont Blanc.
Les pistes du versant nord portent des noms de cépages et d'AOC... Alors 90% des gens portent un casque, c'est plus prudent si on ne veut pas finir comme Natasha Richardson.
C'est léger, assez confortable, et on peut s'en servir comme accessoire de coiffure!
Dommage que mes cheveux ne soient pas assez longs. J'ai décidé de les laisser pousser pour pouvoir faire la même chose l'hiver prochain. Fashion victim...
L'enfer, c'est les autres.
Enfin ici, ça serait plutôt cent ans de solitude!
Même les extra-terrestres qui s'étaient installés là dans les 70s sont rentrés à la maison ;)
Moi, je me suis RÉGALÉE!
Encore merci à Philippe et Boyka pour l'invitation, et à la famille Krisprolls pour le transport et le prêt des skis!
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