Voici le retour du post qui rend tout le monde jaloux: la semaine de boulot à l'autre bout du monde! Cette année, en route pour Singapour.
Le départ a été un peu chaotique: mon vol a décollé avec plus de 3 heures de retard de Montréal, et est arrivé trop tard à Newark pour que je puisse attraper mon vol sur Singapore Airlines. J'ai eu beau courir d'un bout à l'autre de l'aéroport, l'avion est parti sans moi. D'où mon escale prolongée dans le New Jersey avant d'embarquer le lendemain pour le vol commercial le plus long du monde, à bord d'un A340-500 uniquement équipé de sièges de business class!
À bord, tout est luxe et volupté...
Bon, je m'emballe un peu. Certes, ce n'est qu'un avion, mais un avion assez extraordinaire avec les sièges les plus larges de l'aviation commerciale...
qui s'inclinent jusqu'à devenir un lit, bien à plat. Faut bien ça pour voyager pendant 18H40 d'un bout à l'autre du monde.
Arrivée à Changi International...
... l'aéroport où Léo DiCaprio est agent d'immigration!
La galère pour choper un taxi? Point du tout, ma chère! Un chauffeur attend, presque au garde-à-vous, que son altesse totalement sérénissime lui fasse la grâce de monter dans sa Toyota sur-climatisée.
Après ce très confortable voyage, j'étais bien décidée à ne pas me laisser gagner par les 12h de décalage horaire et de profiter de mon dimanche pour explorer la ville avant de me plonger dans une intense semaine de boulot.
Je suis donc partie découvrir Singapour, quartier par quartier. Comme dans beaucoup de métropoles cosmopolites, on trouve de multiples ilots culturels.
À commencer par le quartier indien qui s'apprêtait à célébrer Deepavali, le festival des lumières.
Les Voleurs de Couleurs de la pub Kodak habitent ci-dessous!
À quelques rues du quartier indien, le quartier arabe et sa plus grande mosquée.
Et je n'ai pas résisté à revêtir mon habit traditionnel de voyage pour aller visiter l'intérieur.
Le quartier chinois est assez insolite...
avec son architecture coloniale et ses fenêtres multicolores.
Toujours à pied, je me suis rendue sur la rive de la Singapore River pour faire une balade en promène-couillons!
Les contrastes architecturaux sont saisissants: des petites baraques qui font penser aux pourtours méditerranéens, entourées de gratte-ciels...
... ou encore un paquebot en équilibre sur trois tours qui surplombe une gigantesque fleur de métal (le ArtScience Museum). C'est le Marina Bay Sands.
Cet OVNI architectural abrite un complexe hôtelier, un casino, une centre de conférence, un centre commercial haut de gamme, et de nombreux restaurants.
À son sommet, depuis la piscine, on peut admirer la skyline...
ou attendre les soldes de la gigantesque boutique Louis Vuitton située au pied du complexe.
Hello, bonne mine, ça fait du bien de voir le soleil!
Dernière soirée de la semaine, j'en pouvais plus mais je me suis offert un petit tour sur le Singapore Flyer...
... la plus haute grande roue du monde (5m de plus que London Eye).
De jour comme de nuit, cette vue est toujours aussi incroyable.
Et j'adore cette grosse fleur, elle est superbe, je l'ai prise en photo à peu près 700 fois!
Maintenant penchons-nous sur quelques aspects étonnants de Singapour.
On dit de Las Vegas que c'est "Sin City" (la ville du pêché), et on dit de Singapour que c'est "fine city". On joue ici sur le double sens de "fine" qui peut être compris comme "belle" ou "amende".
Et à Singapour, on déconne pas avec la loi. Pour le traffic de drogue, c'est la peine de mort!
Sur un ton plus léger, on dit aussi des singapouriens qu'ils ont deux passions dans la vie: le shopping et la bouffe! Je logeais dans un hôtel sur Orchard Road, la principale artère commerciale de Singapour, qu'on qualifiera d'enfer ou de paradis du shopping selon qu'on a des fins de mois difficiles ou pas... En bas de mon hôtel, la boutique Yogi Yamamoto m'a narguée pendant une semaine.
Question bouffe, pas d'hésitation, c'est le paradis! Des petits restos de rue à quelques dollars où on mange toutes sortes de bouchées à la vapeur...
aux chefs de renommée internationale (Guy Savoy, Wolfgang Puck ou Mario Batali - le pote de Gwyneth P. - ont chacun leur restaurant au Marina Bay Sands) en passant par les restos de fruits de mer.
Du crabe à toutes les sauces, de la tempura ultra légère et croustillante, miam miam!
En entrant par hasard dans ce centre commercial d'inspiration "Rencontres du Troisième Type", j'ai découvert une épicerie aussi fine que divine, Jones The Grocer où on trouve...
des jambons espagnols, des vins, du piment d'Espelette, des macarons, des tarlettes sublimes...
... et du beurre d'Échiré! Je suis hyper jalouse, j'arrive pas à en trouver à Montréal!
Au rayon des trucs insolites et drôles, la poignée en pastique pour porter les gobelets (c'est pas du café mais un plat local avec un oeuf poché dans du bouillon)...
... et le slogan de DHL, à propos du grand prix de Formule 1 de Singapour: "Delivering F1 at the speed of yellow".
Encore une fois, du boulot à n'en plus finir mais une super expérience!
dimanche 23 octobre 2011
vendredi 19 août 2011
Il était un petit navire
Pour continuer sur notre lancée aquatique, voici un des nombreux festivals d'été à Montréal: le 3e Festival du Bateau Classique
Pendant 3 jours, le Vieux Port se téléporte dans les années 50,
... sur les bords du lac de Côme.
Ces magnifiques runabouts ont été construits entre les années 30 et 50...
ou achevés en 2011 comme le P.E.B. (ci-dessus et ci-dessous), résultat du travail acharné de Paul-Émile Beaudry et de son fils Sylvain.
Le nautisme, c'est l'art du détail!
Le Miss Scarlett est un Commuter Motor Yatch.
Ces bateaux appartenaient à des riches hommes d'affaires qui habitaient Long Island et les utilisaient pour se rendre au boulot sur l'île de Manhattan.
Magnifique vendredi, ça donne envie de rester sur le port tout l'aprem au lieu d'aller bosser.
Pendant 3 jours, le Vieux Port se téléporte dans les années 50,
... sur les bords du lac de Côme.
Ces magnifiques runabouts ont été construits entre les années 30 et 50...
ou achevés en 2011 comme le P.E.B. (ci-dessus et ci-dessous), résultat du travail acharné de Paul-Émile Beaudry et de son fils Sylvain.
Le nautisme, c'est l'art du détail!
Le Miss Scarlett est un Commuter Motor Yatch.
Ces bateaux appartenaient à des riches hommes d'affaires qui habitaient Long Island et les utilisaient pour se rendre au boulot sur l'île de Manhattan.
Magnifique vendredi, ça donne envie de rester sur le port tout l'aprem au lieu d'aller bosser.
samedi 13 août 2011
Coupe Rogers
Le Canada est un jeune pays (144 ans cette année) mais quand il s'agit de sports, c'est un pays vraiment précoce. C'est par exemple à Montréal qu'a été créé le premier club de golf en Amérique du nord. En 1873, un parcours de 9 trous se trouvait à l'emplacement actuel du Parc Jeanne-Mance, au pied du Mont-Royal. Le Canadien, l'équipe de hockey de Montréal, est plus que centenaire, c'est une des plus vieilles franchises sportives du continent. De même, la Coupe Rogers, le tournoi canadien de tennis, est après Wimbledon et US Open, le troisième plus ancien tournoi international. Il existe depuis 1881 pour les hommes, et 1892 pour les femmes.
La particularité de ce vénérable tournoi est qu’il se déroule dans deux villes différentes : Montréal et Toronto. Les deux métropoles accueillent à tour de rôle le tournoi ATP et WTA. Auparavant, les deux compétitions se tenaient avec un décalage d’une semaine ou deux, ce qui offrait la possibilité aux fans de bénéficier de deux semaines de tennis (à la télé ou dans les gradins pour les plus chanceux) avant l’US Open. Cette année, les organisateurs ont décidé que les deux événements auraient lieu simultanément. Les raisons données? Développer l’ampleur du tournoi et maximiser les audiences télé. Avec cette stratégie, on est donc sensé obtenir plus avec moins. Perso, ce que je vois, c’est une semaine de tennis en moins à la télé, et des conflits de programmation avec des matchs du tableau féminin et masculin qui m’intéressent diffusés en même temps sur deux chaînes différentes. Si seulement j'avais le don d'ubiquité, en plus de toutes mes autres qualités...
Nonobstant ces aberrations marketing, c’est toujours un plaisir d’aller voir le tournoi au Stade Jarry. Je refuse de l’appeler "Stade Uniprix" parce que je ne me reconnais pas dans une marque dont le logo est 1) moche, et 2) semble ne pas avoir été relooké depuis 1976! Cette année, j'y suis même allée deux fois!
Le premier weekend du tournoi, c'est portes ouvertes pour les matchs de qualifications, et les entraînements des stars du circuit. Portes ouvertes, oui mais pas toutes! Il fallait acheter des billets si on voulait voir Djokovich et Federer sur le court central – grrrr!
Dimanche dernier, il ne faisait pas vraiment un temps à mettre un chocolat Lindt dehors mais j'ai quand même bravé la chaleur accablante pour me frayer un chemin parmi des centaines de fans de tennis, et analyser les techniques d'entraînement.
Mardy Fish (ATP#8)
Eh ben, c'est pas des violents, les gars! Ils jouent 3-4 points, et vas-y que je discute avec les uns et les autres…
Rafael Nadal (ATP#2) & Jo-Wilfried Tsonga (ATP#16)
Ils arrivent au boulot sans même avoir mis le surgrip sur leur nouvelle raquette.
Gilles Simon (ATP#11) & Thierry Tulasne, son coach
Et puis, il fait super chaud, alors ils boivent plein de lave-glace bleu…
Juan Martin Del Potro (ATP#19)
Jeudi soir, c'était les quarts de finale. Tsonga s'est rapidement défait de l'espagnol Almagro qui manifestait une mauvaise humeur assez pénible, à la limite de l'avertissement à mon humble avis.
Peut-être à cause de la pleine lune…
Tous ces joueurs, ils sont bien sympas mais celui que je voulais voir, c'est le Djoker, le nouveau patron du tennis mondial, plutôt magistral face à Gaël Monfils.
Novak Djokovich (ATP#1)
Gaël Monfils (ATP#7)
Le français n'a pas pu faire grand-chose au niveau du score (deux p'tits sets et puis s'en va), il n'a pas non plus forcé son talent outre mesure mais il a assuré le spectacle jusqu'au dernier jeu.
Merci pour nous!
Mon projet tennistique, c'est d'aller taper quelques balles (et accessoirement faire des glissades) sur la terre battue américaine (i.e. grise, et non orange comme celle sur laquelle j'ai appris à jouer) des courts couverts nouvellement construits par Tennis Canada. Le but de la fédération canadienne est de mieux former ses joueurs qui ont trop rarement l'occasion de pratiquer sur cette surface.
La particularité de ce vénérable tournoi est qu’il se déroule dans deux villes différentes : Montréal et Toronto. Les deux métropoles accueillent à tour de rôle le tournoi ATP et WTA. Auparavant, les deux compétitions se tenaient avec un décalage d’une semaine ou deux, ce qui offrait la possibilité aux fans de bénéficier de deux semaines de tennis (à la télé ou dans les gradins pour les plus chanceux) avant l’US Open. Cette année, les organisateurs ont décidé que les deux événements auraient lieu simultanément. Les raisons données? Développer l’ampleur du tournoi et maximiser les audiences télé. Avec cette stratégie, on est donc sensé obtenir plus avec moins. Perso, ce que je vois, c’est une semaine de tennis en moins à la télé, et des conflits de programmation avec des matchs du tableau féminin et masculin qui m’intéressent diffusés en même temps sur deux chaînes différentes. Si seulement j'avais le don d'ubiquité, en plus de toutes mes autres qualités...
Nonobstant ces aberrations marketing, c’est toujours un plaisir d’aller voir le tournoi au Stade Jarry. Je refuse de l’appeler "Stade Uniprix" parce que je ne me reconnais pas dans une marque dont le logo est 1) moche, et 2) semble ne pas avoir été relooké depuis 1976! Cette année, j'y suis même allée deux fois!
Le premier weekend du tournoi, c'est portes ouvertes pour les matchs de qualifications, et les entraînements des stars du circuit. Portes ouvertes, oui mais pas toutes! Il fallait acheter des billets si on voulait voir Djokovich et Federer sur le court central – grrrr!
Dimanche dernier, il ne faisait pas vraiment un temps à mettre un chocolat Lindt dehors mais j'ai quand même bravé la chaleur accablante pour me frayer un chemin parmi des centaines de fans de tennis, et analyser les techniques d'entraînement.
Mardy Fish (ATP#8)
Eh ben, c'est pas des violents, les gars! Ils jouent 3-4 points, et vas-y que je discute avec les uns et les autres…
Rafael Nadal (ATP#2) & Jo-Wilfried Tsonga (ATP#16)
Ils arrivent au boulot sans même avoir mis le surgrip sur leur nouvelle raquette.
Gilles Simon (ATP#11) & Thierry Tulasne, son coach
Et puis, il fait super chaud, alors ils boivent plein de lave-glace bleu…
Juan Martin Del Potro (ATP#19)
Jeudi soir, c'était les quarts de finale. Tsonga s'est rapidement défait de l'espagnol Almagro qui manifestait une mauvaise humeur assez pénible, à la limite de l'avertissement à mon humble avis.
Peut-être à cause de la pleine lune…
Tous ces joueurs, ils sont bien sympas mais celui que je voulais voir, c'est le Djoker, le nouveau patron du tennis mondial, plutôt magistral face à Gaël Monfils.
Novak Djokovich (ATP#1)
Gaël Monfils (ATP#7)
Le français n'a pas pu faire grand-chose au niveau du score (deux p'tits sets et puis s'en va), il n'a pas non plus forcé son talent outre mesure mais il a assuré le spectacle jusqu'au dernier jeu.
Merci pour nous!
Mon projet tennistique, c'est d'aller taper quelques balles (et accessoirement faire des glissades) sur la terre battue américaine (i.e. grise, et non orange comme celle sur laquelle j'ai appris à jouer) des courts couverts nouvellement construits par Tennis Canada. Le but de la fédération canadienne est de mieux former ses joueurs qui ont trop rarement l'occasion de pratiquer sur cette surface.
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