Aloha Montréal

Le St Laurent s'écoule sur plus de 1000 km, des Grands Lacs jusqu'à l'Océan Atlantique. Par endroits, il est tellement large (plus de 10 km) que les montréalais l'appellent le lac. Comme beaucoup d'autres fleuves, on trouve de nombreux ports de plaisance le long de ses rives. Normal. En revanche, on s'attend moins à croiser surfers et bodyboarders, planche sous le bras, à proximité du centre-ville.


Des riders du monde entier viennent à Montréal pour pratiquer le surf de rivière sur une vague perpétuelle qui se forme au-dessus de reliefs immergés aux pieds des bâtiments d'Habitat 67.


Ils remontent un petit chemin le long des clôtures de la résidence constituée de dizaines de petits modules empilés. On peut les suivre à la trace !


La mise à l'eau est un peu sportive, il faut d'abord descendre une pente bien escarpée pour atteindre le bord, puis on accède aux vagues, soit en nageant, soit à l'aide d'un palonnier comme pour le ski nautique.


La particularité de ces vagues est qu'elles permettent de surfer beaucoup plus longtemps qu'une vague classique qui se forme, déferle puis disparait en attendant la suivante. Ici, le surfer peut enchainer des figures pendant plusieurs minutes sur une vague au déferlement permanent. Seules la fatigue ou la chute l'obligent à céder sa place au suivant.






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Ce spot très prisé acceuille même une compétition : la Banana Sunday Classic ! peut-être y découvrira-t-on le Jérémy Florès des rivières...