Travailler pour IATA me donne l'opportunité de rencontrer des gens du monde d'entier, d'anciens pilotes, d'anciens dirigeants de compagnies aériennes, des ingénieurs et … Kevin !
Kevin est un ancien de l'aéroport de Montréal, il n'a plus de cheveux mais il a plein de copains qui adorent leurs métiers, et en parlent avec entousiasme. C'est grâce à lui que nous visitons régulièrement les installations d'intervenants majeurs de l'industrie de l'aéronautique et du transport aérien basés à Montréal comme Nav Canada ou Bombardier.
Kevin est un ancien de l'aéroport de Montréal, il n'a plus de cheveux mais il a plein de copains qui adorent leurs métiers, et en parlent avec entousiasme. C'est grâce à lui que nous visitons régulièrement les installations d'intervenants majeurs de l'industrie de l'aéronautique et du transport aérien basés à Montréal comme Nav Canada ou Bombardier.
Le weekend dernier, ils nous a amenés visiter le Service d'Incendie de l'Aéroport International de Montréal, YUL pour les intimes. A ce propos, si vous voulez en savoir plus sur sur l'histoire des codes des aéroports, vous pouvez lire, ci-dessous, la reproduction non-autorisée d'un article très instructif sur le sujet.
Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos pompiers. Ceux de l'aéroport habitent entre une usine Bombardier et le centre de de-icing. Nous avons rencontré le capitaine Louis D. et Yannick, un des jeunes pompiers de la base qui nous ont servi de guides pendant une matinée.
Nous avons commencé par une mini-conférence en franglais sur l'histoire de la base, les missions des pompiers d'aéroport et quelques chiffres importants.
Le saviez-vous ?
La brigade existe depuis 1941. 4 équipes se relaient jour et nuit pour assurer la sécurité des avions et des passagers. Chacune est composée d'un capitaine, d'un lieutenant et de 6 ou 7 pompiers. Une équipe travaille généralement 4 jours puis a une semaine de repos. Il y a pour l'instant une fille dans 3 des 4 équipes, le recrutement d'une quatrième est prévu en 2010. Elles partagent le même dortoir avec les gars. Cosy, non ?
L'équipe de jour est chargée de l'entretien du garage et des véhicules tandis que l'équipe de nuit gère l'intérieur des installations (cuisine, living room, dortoir, salle de bain et bureaux).
Les anciens véhicules des pompiers de l'aéroport étaient jaunes mais, depuis peu, pour éviter toute confusion avec les véhicules d'autres services de l'aéroport, ils en ont des rouges !
Il suffit d'un pompier (alors qu'il en fallait six avant) pour opérer un OSHKOSH, l'énorme camion qui contient plus de 11500 litres d'eau et 1500 litres de mousse et dont les lances peuvent arroser à plus de 60m.
Contrairement aux camions des pompiers - disons - classiques, le Oshkosh peut rouler ET arroser en même temps. Il y a des sprinklers installés sous le chassis qui arrosent le sol et évitent que le camion prenne feu en roulant sur du carburant en flammes.
Pour devenir pompier, il faut notamment réussir un test physique qui consiste entre autres, à courir à fond entre deux points pendant 11 minutes, à soulever 12 fois une barre de 156 livres (à titre de comparaison, j'en pèse environ 110…), à réussir des exercices avec une hache, et à monter et descendre une série d'escaliers à plusieurs reprises avec leur équipement complet. Cet équipement (veste, pantalon, bottes, casque, gants et système de respiration) pèse environ 25 kg. Il est utilisé indifféremment toute l'année : l'été, les pompiers ont trop chaud, et l'hiver, ils se pèlent ! Dur métier...
Les pompiers en service doivent revêtir leur tenue de combat en moins de 27 secondes, ils répondent généralement à un appel en moins de 3 minutes, et ce environ 2000 fois par an.
Oui, oui, c'est bien moi en tenue réglementaire !
Le poste de commandement est un camping-car équipé d'un bureau pour chacun des intervenants d'une scène d'incendie (les pompiers, la police, Santé Canada, etc), de radios portatives, d'une mini-salle de réunion, et d'un système de caméras qui permettent de filmer les opérations. Cette année, il sera aussi équipé d'ordinateurs, d'un fax, et relié à un réseau informatique pour ne pas être coupé du monde extérieur une fois parti en mission.
Notre prochaine visite devrait nous amener à la station de dégivrage.
THE INTERESTING HISTORY OF IATA CODES...WHO KNEW?
e-Articlesonline.com, 13 January 2009
Look at your luggage tag or air waybill and you'll see airport codes instead of origin and destination city names spelled out. IATA (International Air Transport Association) assigns a three-letter identifier code to every commercial airport in the world. (By the way, pronounce it "Eye-ah-ta,") It's no mystery how IATA came up with BOS for Boston or STL for St. Louis. But why the heck did it assign MCI to Kansas City, IAD to Washington Dulles or EWR to Newark?
Turns out there was method to the madness. When they started assigning IATA codes, certain prefixes were set aside. The Navy grabbed the "N" prefixes. Navy pilots train at NPA (Navy Pensacola), for instance. Take away the "N" from Newark and EWR makes sense. Nacogdoches, TX? OCH.
With few exceptions, prefixes beginning with "W" or "K" are generally not used for USA airports lest they be confused with radio station call letters. So before Washington Dulles opened they were leaning toward DIA (Dulles International Airport) but then realized that it might be too easily confused with nearby Reagan (DCA—District of Columbia Airport), especially when harried freight clerks were scribbling chalk letters on baggage carts. Stick the D at the end and International Airport Dulles doesn't seem so crazy.
Long before the Wright Brothers, the National Weather Service dotted stations around the country with two letter city codes. Later, IATA adopted some of those by simply adding an X. That's why we might ship from Portland, OR (PDX) to Los Angeles (LAX).
JFK Airport is a rarity in that it changed IATA code from IDL when it changed its name from Idlewild. Usually once a code is assigned, it stays assigned. So if you hop on board a flight to Indianola, MS and have a really old pilot, you might want to make sure he doesn't head for New York seeing how Indianola took over Idlewild's discarded IDL.
An IATA code that starts with Y probably means your freight is probably headed for Canada. Literally hundreds of Canadian airport codes begin with Y.
Who wants to be FAT? Fresno Air Terminal doesn't mind. How do they get CMH out of Columbus? From Columbus Municipal Hangar. Puzzled on CVG being Cincinnati? Cincinnati's airport actually sits across the Ohio River in Covington, KY.
File MCI for Kansas City under "too late now." Because of the initial letter K restrictions, the original Kansas City airport was MKC (Missouri Kansas City). When they started planning a big new airport someone decided that Mid-Continent International sounded pretty darned fancy and got the MCI designation. Before the airport opened, local politicians decided to change the name to Kansas City International so that travelers would recognize their fair city. Meantime, it was too late to change the MCI code.
Okay, I've kept you in suspense long enough. You're wondering about ORD for Chicago O'Hare, aren't you? Midway (MDW), its cross town rival, was bursting at the seams as the world's busiest airport in the early days of commercial jets. Officials decided to build a huge new airport northwest of town where a tiny airstrip that had been renamed for heroic Navy pilot, Lt. Cmdr. Butch O'Hare. As MCI will vouch, once you get an IATA code it's almost impossible to change it.
What was the name of the little strip before they changed it to O'Hare? Orchard Field—ORD.