mercredi 10 juin 2009

BiXi

Après Velib, après Velo Toulouse (plus connu sous le nom de Vélôuse), voici Bixi (contraction de BIcyclette et taXI), les vélos en libre-service (ou presque) de Montréal.


Et c'est tout pareil que Miguel, des bécanes de 15 kilos conçues pour résister aux agressions des usagers, des tarifs relativement prohibitifs (un forfait de $5/jour, la première ½ heure gratuite puis $1.5 à $6 par ½ heure !!!), un engouement renouvelé pour la petite reine, et quelques problèmes inhérents au lancement de ce nouveau service écolo-fashion : certains ont du mal à décrocher un vélo de son emplacement, une station vide quand on a besoin d'un vélo, une station pleine quand on veut rendre son vélo, et des cyclistes, pas toujours très à l'aise sur leur nouvelle monture, lancés dans la jungle des rues (parfois à peine carrossables) de Montréal.



Bien que je possède une remarquable machine de fabrication québecoise, j'ai eu l'autre jour besoin d'un vélo en aller-simple. J'ai donc loué un Bixi pour me rendre au bureau. Comme je suis une habituée du Velib, et que j'ai entendu un reportage sur Bixi à la Première Chaîne de Radio-Canada (c'était excessivement long et chiant, je tiens à le préciser, mais c'est tout de même la meilleure station du paysage FM), j'ai déjoué sans problème les pièges de la station qui a poussé en face de chez moi durant mon séjour en France.


Le vélo est lourd mais maniable et les vitesses passent super bien. En revanche, pour le freinage, c'est un peu limite. Faut pas hésiter à serrer fort les freins. Les pneus sont épais, donc bien adaptés pour affronter les nids de poule montréalais, idem pour la selle qui est bien rembourrée, sans être pour autant très confortable (pas très ergonomique à mon goût). Je ne suis pas fan du semblant de panier à l'avant. Même si je peux comprendre que ce système évite qu'on y oublie des affaires ou qu'on laisse volontairement des détritus dedans, ça doit pas être très pratique si on va faire des courses avec.

Les Bixis seront sans doute les vedettes de l'été. Voyons par la suite si le modèle économique est viable, sachant qu'il est difficile de faire du vélo ici pendant au moins 4 mois dans l'annéee, et qu'aucun annonceur visible n'est associé au financement du projet comme c'est le cas en France.

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