dimanche 2 août 2009

Le grand saut

Hier, samedi 1er Août 2009 était une journée extraordinaire à bien des égards. Tout d'abord, il faisait beau ! Ca peut paraître anondin mais l'été est un peu timide cette année à Montréal, en particulier le week end quand on est pas enfermé dans une tour vitrée et climatisée... Donc un samedi qui s'annonce sec et ensoliellé, ça met de bonne humeur :) Mais ce n'est pas tout (je ne suis pas aussi facile à contenter), j'ai aussi fait mon premier saut en parachute !


En voiture, Simone ! Avec mes copines de bureau - Nathalie (au volant), Caroline, Nadine et Victoria (à l'arrière de gauche à droite) - en route pour le club Nouvel Air.


Grand soleil au dessus de Farnham, Québec.


On peut revêtir la combinaison rouge.


Parées pour le décollage !


Avec mon tandem, George, un parachutiste originaire de... Toulouse !


On dit au revoir parce qu'on est jolies ET polies.


Vicky s'installe dans le cockpit.


Et on peut décoller. Il nous faut quelques minutes pour atteindre 13000 ou 14000 pieds d'altitude, juste assez de temps pour déconner un peu, prendre des photos et rappeler les consignes.


Pour la sortie de l'avion, on doit se mettre à genoux à la porte, croiser les bras, relever la tête.


Et c'est parti pour 50 secondes de chute libre à plus de 200km/h.

Au début, on a le souffle coupé, littéralement. Il faut expirer par la bouche pour permettre à l'air rentrer par le nez. On doit se laisser aller (y a pas vraiment d'alternative de toute manière...) et rester détendue car le moindre mouvement modifie la trajectoire. Il n'y a pas de resistance, c'est fluide, c'est très court. A peine le temps d'effectuer un tour d'horizon à 360 degrés, et le parachute est déployé.

On flotte en l'air, on voit la campagne québécoise et les voiles des copines sous nos pieds. Moi qui ai le vertige quand je fais de l'accrobranche, pas de soucis en parachute comme en parapente. C'est incroyablement silencieux, on peut discuter sans hurler. Même si le fait d'être légère permet de voler un peu plus longtemps, on atterrit seulement 5 ou 6 minutes après avoir quitté l'avion.


Atterrisage en douceur.


On s'en félicite, on a sauvé nos chevilles. Rendez-vous pour le prochain défi le 13 septembre: 1er marathon pour Nathalie, 1er semi-marathon pour moi !

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